Le ciment est le résultat, à l’origine, de la combinaison à très haute température entre du calcaire et de l‘argile qui, mélangé à de l’eau, fait prise et permet de réunir entre eux des sables et des granulats.
Histoire du ciment
Le mot ciment vient du latin “caementum”, qui signifie mortier, liant des maçonneries
Le ciment est utilisé depuis des millénaires. Dans l’Égypte antique, c’est un mortier de plâtre qui jouait le rôle de ciment en reliant les pierres. Les Chinois et les Mayas bâtissaient eux aussi en utilisant des mortiers à base de chaux, obtenue par cuisson de calcaires.
Au fur et à mesure, le ciment s’est perfectionné et a évolué. Les Romains par exemple, améliorent ce procédé en y ajoutant des cendres volcaniques et des briques pilées, ce qui donne un liant hydraulique, intermédiaire entre une chaux et un véritable ciment. Ce liant rend possible la construction de grands ouvrages tels les arènes, les thermes, les amphithéâtres ou les aqueducs, dont certains sont encore en parfait état deux millénaires plus tard.
Au 18ème siècle, les procédés de cuisson évoluent, ce qui donne les premières chaux hydrauliques proches des ciments modernes.
C’est en 1817 que le Français Louis Vicat découvre les principes chimiques des ciments et définit les règles de fabrication du ciment artificiel. Il est reconnu comme l’inventeur du ciment moderne, mais ne dépose pas de brevet pour son invention.
C’est l’Anglais Joseph Aspdin qui fait breveter en 1824 le ciment “Portland”, obtenu à partir de la cuisson de calcaire et d’argile dans des fours alimentés au charbon. La dénomination “Portland”, due simplement au fait que la couleur de son produit ressemblait aux célèbres pierres des carrières de la péninsule de « Portland » situées en Manche, en Angleterre.
